Vous souhaitez accompagner votre enfant autiste dans son processus d’intégration sociale, mais vous vous demandez par où commencer et quelles actions concrètes entreprendre?

Explorons ensemble une liste complète de choses à faire pour favoriser l’intégration sociale d’une personne autiste.

De la compréhension de son fonctionnement unique à l’élimination des facteurs d’angoisse, en passant par les exercices d’habiletés sociales, nous couvrirons toutes les étapes essentielles. 

De plus, nous examinerons l’importance des habitudes régulières et des activités de groupe, tout en répondant à la question : une personne atteinte de TSA peut-elle se faire des amis? Découvrez comment soutenir votre enfant autiste dans son parcours vers une intégration sociale épanouissante.

Voici 5 choses à faire pour aider une personne autiste à s’intégrer socialement :

1. Aider la personne à comprendre son fonctionnement
2. Écarter les facteurs d’angoisse
3. Faire des exercices d’habiletés sociales
4. Garder des habitudes régulières
5. Encourager la participation à des activités de groupe

Cette étape implique une prise de conscience de ses forces, de ses défis et de ses besoins spécifiques.

Dans le milieu médical et communautaire du Québec, il existe une gamme de ressources et de services disponibles pour soutenir les personnes autistes dans cette démarche. Par exemple, la Fédération québécoise de l’autisme (FQA) a une page dédiée aux personnes TSA, où il est possible de trouver une banque de ressources et une boîte à outils.

La compréhension de soi joue un rôle clé dans cette étape, car elle permet d’identifier les éléments déclencheurs d’anxiété et de trouver des stratégies pour les gérer.

Ces situations peuvent être, mais ne sont pas limitées à des : 

• Situations sociales difficiles à appréhender, comme communiquer avec un étranger
• Changements imprévus dans la routine, comme annuler spontanément une activité
• Stimulations sensorielles trop intenses, comme être dans un lieu très bruyant
• Difficultés de communication, comme l’écholalie

En comprenant ses propres limites et en identifiant les situations qui génèrent de l’anxiété, une personne autiste et son entourage peut commencer à mettre en place des mécanismes d’adaptation pour les écarter.

Par exemple, une personne autiste peut apprendre à anticiper les situations stressantes et à mettre en place des stratégies d’auto-apaisement, comme la respiration profonde ou l’utilisation d’outils sensoriels.

Les thérapeutes, les psychologues et les éducateurs peuvent aider à identifier les facteurs d’angoisse spécifiques et à développer des plans d’intervention personnalisés.

Les parents et les proches jouent également un rôle important en comprenant les besoins spécifiques de la personne autiste et en créant un environnement favorable à la création de liens interpersonnels.

Il s’agit d’une approche bénéfique pour aider une personne autiste à développer ses compétences sociales et à s’intégrer dans la société.

Ces exercices visent à renforcer la compréhension des codes sociaux, la communication verbale et non verbale, ainsi que les interactions avec autrui. Voici trois exemples d’exercices d’habiletés sociales :

Pour une personne autiste, maintenir des habitudes régulières peut jouer un rôle crucial dans son bien-être et sa capacité à s’intégrer socialement.

Les habitudes et les routines offrent un sentiment de sécurité, de prévisibilité et de contrôle sur l’environnement, ce qui peut réduire l’anxiété et favoriser la stabilité émotionnelle.

Le maintien de routines régulières peut se traduire par une structure quotidienne cohérente. Cela peut inclure des horaires fixes pour les repas, le sommeil, les activités, les moments de détente et les transitions entre les différentes tâches.

Les personnes autistes apprécient souvent la prévisibilité et peuvent se sentir plus à l’aise lorsqu’elles savent à quoi s’attendre.

Nous vous invitons à télécharger et imprimer notre guide qui pourrait vous aider à bâtir une routine matinale pour votre enfant.

Encourager la participation à des activités de groupe peut être très bénéfique pour aider une personne autiste à s’intégrer socialement et à se faire des amis. 

Lorsque l’on encourage la participation à des activités de groupe, il est important de prendre en compte les intérêts et les préférences de la personne autiste. En choisissant des activités qui correspondent à ses centres d’intérêt, on augmente les chances qu’elle s’engage activement et qu’elle rencontre d’autres personnes avec les mêmes intérêts.

Pour aider une personne autiste à s’intégrer dans un groupe, il est souvent bénéfique de prévoir des stratégies de soutien d’un accompagnateur ou d’un médiateur social. Son rôle est de faciliter les interactions et de favoriser la compréhension mutuelle. Des supports visuels ou des aides à la communication peuvent également être utilisés pour faciliter la participation et l’expression des idées.

Au Centre Didache, nous proposons une panoplie d’activités qui favorisent les interactions sociales et la création de relations interpersonnelles. Notre équipe d’animation est bienveillante, empathique, professionnelle et sensible à la cause. Elle a à cœur l’inclusion et le bien-être des participants. 

Lorsqu’il s’agit d’autisme, il est essentiel de comprendre que chaque personne est unique. Les différences d’aptitudes sociales peuvent varier considérablement, même entre deux individus du même niveau du TSA.

Pour une personne neurotypique, c’est-à-dire une personne ayant un fonctionnement neurologique considéré dans la norme, comprendre une personne autiste demande du temps et de la patience. Il est alors encore plus important de reconnaître le travail considérable requis si deux personnes TSA cherchent à se connaître et à se comprendre mutuellement.

Avec des défis sociaux et de communication spécifiques, il peut être nécessaire d’accorder une patience et une compréhension supplémentaires pour permettre un échange fructueux. Cela demande un investissement mutuel pour établir des connexions, mais de là peut fleurir une relation riche et authentique.